Depuis le début de l’année 2016, nous testons toutes les opérations bancaires que vous pouvez réaliser dans une banque.
Et l’une des opérations les plus sensibles est bien le prélèvement bancaire. Nous voulions tester un prélèvement d’une dizaine d’euros sur les 6 comptes bancaires en ligne que nous avons ouverts. Puis, une société complice, disposant d’un numéro d’émetteur de prélèvement (ICS), nous a envoyé un prélèvement sur chacun de nos comptes, à une même date d’échéance.
Aucun problème pour l’ensemble des banques où les comptes ont été débités au jour prévu de la somme attendue. En revanche, il y a de fortes disparités dans ces banques pour prévenir leur client de l’imminence d’un nouveau prélèvement.
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La deuxième opération réalisée est basée sur une possibilité offerte par la norme SEPA que nous vous déconseillons de faire sans raison : le remboursement d’un prélèvement déjà effectué. En effet, avec l’espace unique de paiement européen (SEPA), il est possible de demander, jusqu’à 8 semaines après un prélèvement, son remboursement. Un conflit avec un fournisseur d’accès internet ou d’énergie. Et hop, vous vous remboursez du dernier prélèvement, ou des deux derniers ! La banque n’a pas à vous le refuser ni à vous demander de vous justifier. Bon, après, c’est votre fournisseur qui risque de ne pas apprécier et il faudra régler le problème avec lui !
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Bilan de l’opération : 6 prélèvements émis et 6 prélèvements remboursés. Si cela n’a rien coûté au client bancaire, la société qui a émis ces prélèvements, elle, a cumulé pas loin de 100 euros de frais dans sa propre banque !